Souffle sur les braises et disperse les détails je plonge dans l'gouffre quand l'ivresse l'emporte sur le digital aspire ce que l'on crache pour renaître à l'envers et faire durer l'hiver tant que durera la drache analyse décortique optimise et calcule ce que taisent les cantiques et que chantera la lune un murmure pour lui dire comment sera la nuit deux petits poings fermés pour ouvrir le paradis échymoses, équinoxe, fin des temps, épilogue échange étoile d'or contre signe équivoque j'ai le coeur fait d'argile derrière les colosses on perçoit les colonnes qui soutiennent ces fragiles j'ai le coeur fait d'argile de la vie dans les veines de la pluie sur les peines de la rouille sur les machines j'ai le coeur fait d'argile des entorses et des noeuds mais encore viser mieux pour toucher celui de la cible on a pris ce qu'il y avait à prendre écouter ce qu'on devait entendre reste à voir ce qu'il y a rendre et oublier ce qu'on voudra nous vendre qui d'un mot qui d'un geste d'un regard d'un cri aiguille la force brute corps tendu vers la vie vers la vitesse prise de court ralenti réfléchi craint la meute qui t'entoure te surveille et t'épie des épines en couronne à se mettre sur la tête plus une bonne de plomb pour pouvoir remplir l'assiette on parle chiffre et profit pour brouiller les repères ou bien signes et prophètes pour réaxer la terre dans ces petites batailles on distingue mieux les pertes que les drapeaux que portent ces vassaux en pagaille et là haut sur la butte avant de redescendre j'décrocherai dans la lutte une dernière flèche de décembre et puisqu'il faut régler les désaccords j'éclipserai ces reflets que l'on sait déjà morts au profit de ceux qui m'ouvriront leur porte m'offriront le gite et le vin, l'échange qui réconforte on a pris ce qu'il y avait à prendre écouter ce qu'on devait entendre reste à voir ce qu'il y a rendre et oublier ce qu'on voudra nous vendre on moquera ce qu'ils prêchent paroles de verre et d'acier nos racines pour allier plongent plus profondes qu'où ils pêchent et de ces tours de fer peut bien sauter le futur la foule et le tumulte l'accueilleront bras ouverts que la mer monte, que le ciel s'écroule que les neiges éternelles fondent et que le magma s'écoule on a croisé nos routes pour les unir et puis on finira épuisé mais ravi de nos joutes ce monde peut disparaitre le sel que j'ai goûté sur tes lèvres vaut bien plus qu'une dernière cigarette que la mer monte, que le ciel s'écroule que les neiges éternelles fondent et que le magma s'écoule on a croisé nos routes pour les unir et puis on finira épuisé mais ravi de nos joutes ce monde peut disparaitre le sel que j'ai goûté sur tes lèvres vaut bien plus qu'une dernière cigarette